Les mouvements féministes ont remporté bien des batailles à travers le globe, bousculant les normes liées au genre féminin. Mais ces avancées ne touchent pas seulement les femmes: en remettant en question leur rôle dans la société, c'est aussi la place de l'homme qu'on ébranle.

Trouver l'âme soeur, n'est-ce pas notre but ultime? Il y a cette idée dans notre culture qu'une seule personne est faite pour nous. Est-ce donc si surprenant que certains remettent en question la monogamie?

Le Dalaï Lama nous dit que "le vrai bonheur ne dépend d'aucun être, d'aucun objet extérieur. Il ne dépend que de nous." Ainsi, un dépendant affectif est en quête d'estime de soi à travers l'amour et l'attention des autres. Loin d'être une fatalité, réaliser nos schémas de pensées est la première étape vers le développement de relations humaines plus saines, ainsi que d'une authentique version de nous-même.

Synonyme de sexe, désir, attirance incontrôlable, les phéromones sont recherchées par ceux souhaitant attirer la bonne personne. Peut-être que la myriade de parfums truffés de soi-disant phéromones peuplant les allées de sex-shops douteux fera le bonheur de certains? Ou pas.

En dépit de votre sincère amour pour votre partenaire, vous aspirez parfois à plus, toujours plus. Projetant l’image d’une relation qui comblerait toutes vos attentes, vous avez l’amère certitude que votre couple bat de l’aile et qu’il faut redoubler d’attention pour raviver la flamme.

Après tout, il y a du positif à prendre. Cela nous force peut-être un peu à ralentir le rythme, ce qui n’est pas forcément un mal, et à être plus direct.e/ouvert.e dans notre manière de communiquer!

L’équilibre est souvent difficile à trouver et ça ne marche que si tout le monde y met du sien, et en a envie. C’est beaucoup de travail et les lignes sont floues quant aux moments où il faut continuer de travailler sur la relation, et aux moments où on décide qu’on a assez donné.

Tout a un degré, ça ne veut pas dire que 50% d’entre nous sommes des ‘déviants’ ou des tueurs en série. Concrètement, en couple, ça se traduit par des blagues de mauvais goût, on se joue des mauvais tours, on va appuyer sur les ‘boutons sensibles’ de notre partenaire juste histoire d’obtenir une réaction immédiate, et c’est là qu’est le plaisir et la jouissance sadique!

La personne dépendante, de son côté, ne remet pas le couple en question car dès qu’elle fait un caprice, se montre culpabilisante ou agressive, elle obtient ce qu’elle veut au détriment de l’autre qui se plie en quatre pour faire plaisir.

Dans tout couple on retrouve un partenaire qui a plus de désir, et un autre qui en a moins Le fait d'être confiné ne va pas changer cette dynamique. Il peut y avoir encore les mêmes pressions de part et d'autre.

En ce qui concerne les couples, le stress peut bien sûr être présent en ce moment. Certains de mes patients me l'expliquent par mail: une crise conjugale qui était déjà présente avant le confinement y est renforcée.

Si vous-même vous êtes victime, ne restez pas dans le silence ou dans la souffrance. La première chose à faire est de mettre de la distance physique entre vous et votre agresseur.

Comment maintenir une thérapie quand les moyens font défaut? C’est ce que nous explique Sophie Greene aujourd’hui.

La sexualité qui parfois est laissée de côté, oubliée ou malmenée va possiblement être remise sur le devant de la scène durant ce confinement.